Cézame persiste et signe : les biotechnologies industrielles sont pleines de promesses !! Ce n’est pas moi qui le dit mais les acteurs de tous horizons qui ont contribué à l’EFIB : stands, conférences, rendez-vous d’affaires, discussions au hasard des allées.

Là encore grands groupes, consortiums publics, PME et start-ups se retrouvent.

Dans le monde de la bioéconomie, les voies d’accès sont multiples.

Les consommateurs occidentaux ont une nette appétence pour le « naturel », le biosourcé, le végétal. Les grands groupes s’intéressent à ces produits qui vont intégrer leurs formulations.

La nécessité pousse aux valorisations des ressources issues du bois et de la mer. Le fil conducteur est de favoriser les matières premières consommatrices de CO2. D’une part parce qu’elles consomment du CO2 et ensuite parce qu’elles deviennent elles mêmes matières premières ou productrices de matières premières.

La valorisation se fait, en plus, avec un objectif de zéro déchet : les macroalgues et leur valorisation par @olmix est particulièrement bien expliqué par Pi Nyvall Collen.

Une autre nécessité c’est aussi de limiter l’exploitation des ressources naturelles : les microalgues cultivées sur terre deviennent des éléments proches du naturel pour l’alimentation des poissons d’élevage.

Et l’objectif de limiter le recours aux produits issus de la pétrochimie bien sur….

Comment ?

Les biotechnologies viennent « remplacer » la chimie de synthèse pour la cosmétique, les produits d’entretient, les vernis et peinture, les intrants agricoles, les carburants….. Ces biotechnologies vont de la fermentation bactérienne, de l’utilisation des champignons et levures, à la culture d’algues, et aux transformations enzymatiques.

Les acteurs et les offres présents

Quelle belle diversité, voilà qui joue dans la bioéconomie :

Les grands groupes : L’Oréal, Dupont, BASF, Corbion, Seppic, Olmix, Boien, Tetrapack, DSM…

Les start-ups, les PME déjà complètement de ce monde de la bioéconomie

Les pôles et accélérateurs : IAR, TWB, …

Les instances politiques nationales et Européennes

….Et des entreprises que je connaissais depuis la biotechnologie blanche, celles de la santé humaine, qui optent ou ajoutent une corde à leur arc en s’orientant vers la biotechnologie industriels

 

La R&D est là, collaborative beaucoup. Pour la partie « D » de la R&D, les solutions et produits auront souvent à faire face à leur aînés de la génération pétrole : ces nouveaux entrant devront, avec toutes leurs qualités éco friendly, être aussi performants et dans la même gamme de prix qu’eux. Beaux Challenges !!

Les offres déjà là, ou presque là, se répartissent en produits : ingrédients fonctionnels et ou actifs d’une part et en procédés et équipements d’autre part, mais peu de services a priori.

 

Les connexions

La bioéconomie pourvoie en produits performants à double titres : performances techniques supérieures ou a minima équivalentes à celles des produits existant (ça c’est ce que tout nouveau produit a à démonter, non ?) ET performances environnementales.

Je ne crois qu’il suffira d’affirmer « meilleur et « green »), pour convaincre les utilisateurs industriels et les consommateurs, quantifier sera nécessaire. A l’interface entre deux mondes, entre deux systèmes de repères et de modes de pensées, il va falloir rendre clair et donner à voir. Les supports de commercialisation et les commerciaux ont eux aussi de beaux challenges devant eux.